Présentation de l'éditeur : Un vieil homme croit entendre chevaucher Frédéric II dans le royaume des Enfers. Un centurion marche vers une Rome gangrénée dont il devance l'agonie. Un soldat des tranchées fuit le "golem" que la terre a façonné pour punir les hommes. Un juge anti-mafia tient le compte à rebours de sa propre exécution... Dans la proximité de la guerre ou de la mort surgissent ces quatre récits où les héros - certes vaincus, mais non déchus - prononcent d'ultimes paroles. Ils veulent témoigner, transmettre, ou sceller des adieux. Minuscules fantassins de la légende des siècles, ils affrontent une Histoire lancée dans sa course aveugle. Et ils profèrent la loi tragique - celle de la finitude - qui, au-delà de toute conviction, donne force et vérité à leur message. D'où la dimension orale de ces textes qui revisitent la scène de l'oeuvre romanesque et, de Cris à La Porte des Enfers, réorchestrent des thèmes chers à Laurent Gaudé, auxquels la forme brève donne une singulière puissance.
Mon avis : Laurent Gaudé nous livre 4 nouvelles ayant l’Italie pour toile de fond, à des époques différentes. Il y a l’histoire de Zio Négus, un vieil ermite qui vivait dans une abbaye désaffectée, l’histoire d’un centurion dont le destin bascule après l’assassinat de Caïus, un centurion déchu gardien de fort, une histoire de « golem », une créature créée par la terre pour se venger de l’homme, qui ressuscite et enfin l’histoire de l’assassinat d’un juge par la mafia.
Laurent Gaudé nous dresse des personnages sombres qui vivent des destins tragiques. Ce sont des personnages attachants, des héros ayant la conscience du devoir à accomplir même si cela doit entraîner leur propre mort. L’auteur décrit de façon très précise les pensées de ces hommes. Il décrit également très bien la nature et le charme de l’Italie.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ces 4 nouvelles qui m’a rappelé ses précédents romans.
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