Résumé : Tout commence par des disparitions, des déplacements d'objets. Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. Cet homme ordinaire rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n'a pas d'odeur, sauf celle de l'ordre et de la mesure. Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Car dans ce monde contre lequel l'imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s'est produit. «Comme je l'apprendrais plus tard lorsqu'un inspecteur me rappellerait, les agents avaient trouvé porte close chez moi. Aucune fenêtre ouverte, ce qui les avait étonnés. Après avoir forcé la serrure, ils avaient été plus intrigués encore de ne mettre la main sur personne à l'intérieur. Or tout était bien fermé. Croyant à une farce, ils avaient failli repartir tout de suite. L'auteur de cette plaisanterie l'aurait payé cher, monsieur Shimura, me ferait-il remarquer. Par acquit de conscience, toutefois, ils avaient fouillé chaque pièce. C'est dans la dernière, la chambre aux tatamis...»
Mon avis : Voilà un petit roman original mais un peu court... on reste d'ailleurs un peu sur sa faim même si la fin se tient bien !
La construction est bien faite dans le sens où on a d'abord la vision du propriétaire de l'appart et son ressenti par rapport à l'intrusion de cette femme dans son logement et surtout dans sa vie, puis on a la vision de l'intruse et les raisons pour lesquelles elle a agit de la sorte.
L'idée de départ est bien vue, dommage que ce soit si peu approfondi. J'ai bien aimé mais j'ai été un peu déçue par rapport à ce que j'avais lu ou entendu...
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