Le Prince de la brume, Le Palais de Minuit et Les lumières de septembre font partie des premiers romans écrits par Carlos Ruiz Zafon dans les années 90 et traduits seulement maintenant en France. Ces romans sont destinés plus particulièrement à un public jeunesse.
Dans les trois romans de la trilogie, nous retrouvons le même schéma (le même que dans L’ombre du Vent et les suivants d’ailleurs…) : un esprit maléfique cherche à se venger du passé et des jeunes gens innocents et courageux cherchent à l’en empêcher même s’ils doivent y perdre la vie. On y retrouve aussi les thèmes qui sont chers à l’auteur : amitié, amour, trahison, mystère et fantastique et c’est bien écrit. Chaque roman peut se lire indépendamment.
Dans Le Prince de la brume l'histoire se passe en Angleterre, où en 1943, pour fuir la guerre, Maximilian Carver, sa femme et leurs trois enfants, déménagent dans un petit village au bord de mer. Dès les premiers jours, les deux aînés, Alicia et Max se font un nouvel ami, Roland. Mais leur maison a un tragique passé et bientôt les enfants sont confrontés à des faits étranges.
Dans ce roman, on retrouve donc une maison étrange, un démon et un univers fantastique et inquiétant. Ce roman est plus court et moins complexe que L’ombre du vent et le Jeu de l’ange. L’écriture y est également moins poétique et les personnages moins fouillés, certains sont juste esquissés et c’est un peu dommage.
Dans Le palais de minuit l’histoire se déroule à Calcutta en 1932. La veille de ses seize ans, Ben qui avait été abandonné dans un orphelinat découvre qu’il a en fait une sœur jumelle Sheere et que tous deux sont poursuivis par une force maléfique qui en veut à leur vie. Aidés de leurs cinq amis, membres d’une « société secrète » qu’ils ont appelée La Chowdar Society, ils tentent de comprendre pourquoi ils sont en danger et de sauver leurs vies.
J’ai été déçue par ce deuxième roman que j’ai eu bien du mal à terminer. L’histoire est trop longue avec des personnages pas particulièrement attachants, une intrigue un peu « convenue », des revirements de situation tirés par les cheveux et une fin abracadabrante.
Enfin, dans Les lumières de septembre l’histoire se déroule en Normandie où Simone Sauvelle a été recrutée par Lazarre Jann comme secrétaire particulière. Lazarre Jann est un inventeur de jouets qui vit entouré de ses créations. Suzanne est accompagnée de ses deux enfants, Dorian et Irène. Tout se passe merveilleusement bien jusqu’à l’assassinat de Hannah, la jeune domestique de Lazarus et meilleure amie de Irène, par une mystérieuse ombre noire. Le cousin d’Hannah, Ismaël, aidé d’Irène cherche ce qui est arrivé à Hannah. C’est alors que tout dérape…
Ce dernier roman de la trilogie est un peu meilleur que le précédent. On y retrouve un peu de la magie des romans qu’il a écrit après et quelques bons moments. Cependant la fin m’a ennuyée, ça ressemble trop aux autres. Je pense que l’auteur va devoir vraiment se renouveler pour que je lise ses prochains romans, là je reste déçue… Dommage…
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