Quatrième de couverture : Olive est l’épouse du pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine. Elle est la mère de Christopher, qu’elle étouffe. Et aussi ce professeur de mathématiques tyrannique, au franc-parler souvent blessant, capable pourtant de surprenants élans de bonté.
Olive Kitteridge traverse cette fresque polyphonique où le destin des habitants de Crosby – héros ordinaires – s’entremêle sur une période de trente ans. Éclate alors une personnalité hors normes, cette femme a priori peu aimable, mais ô combien attachante.
Ce portrait offre d’Olive une multitude d’éclairages – parfois contradictoires, toujours justes. Rarement un écrivain a approché avec une telle puissance la singularité et la complexité de la nature humaine – son universalité, aussi.
Mon avis : Ce roman est construit comme un recueil de nouvelles dont le fil conducteur est le personnage d’Olive Kitteridge. Olive est soit le personnage central soit seulement citée dans l’histoire d’un autre personnage, chaque protagoniste ayant croisé Olive. L’ensemble des 13 nouvelles nous plonge dans le quotidien des habitants de la petite ville de Crosby dans le Maine sur une trentaine d’années.
Très bien écrit, le roman aborde des thèmes divers comme la famille, la mort, la vieillesse, la solitude, l’anorexie.... La structure du roman est surprenante et intéressante car en utilisant de courts récits, l’auteur nous plonge dans la vie d’Olive. On se saura jamais tout d’elle mais des bribes qui peu à peu nous permettent de la découvrir et de comprendre son comportement. En effet, Olive semble au premier abord être une femme froide et autoritaire. Au fil des pages les différentes facettes de sa personnalité apparaissent et la montre sous un autre jour, avec ses forces et ses faiblesses, ses joies et ses peines…
Un roman tout en finesse !
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