Mon résumé : Septembre 1943. En Italie c'est la fin de la guerre, la débâcle. A l'arrivée des troupes alliées, un lieutenant et ses hommes tentent vainement de résister encore. Ils sont tous tués sauf un, le soldat Calusia. Avant d'agoniser son lieutenant lui demande comme une faveur de ne pas laisser son corps sur place mais de le ramener à sa mère à Naples. Calusia fabrique alors un cercueil, trouve un âne et se met en route. Il traverse un pays ruiné, des habitants perdus, une très jeune fille qui s'est enfuie d'un couvent, des femmes désespérées et prête à vendre leur corps, des hommes qui profitent du désespoir du peuple italien,... Il rencontre aussi une femme qui saura le toucher...
Mon avis : Curzio Malaparte dresse tout au long de ce court roman un portrait touchant et tout en finesse du peuple italien qui a peur et se sent perdu après la débâcle, un peuple affamé qui se bat pour survivre. Calusia est un personnage attachant, loyal, courageux et fondamentalement honnête, un personnage que le lecteur est heureux de suivre tout au long de ce périple. On sent également toute la tendresse de l'auteur pour son personnage.
Le roman a également comme intérêt d'aborder un sujet mal connu (enfin pour ma part), celui de l'après-guerre en Italie. L'auteur a une écriture très fluide et très précise, le tout teinté de poésie... Une très jolie découverte pour moi. Un seul regret : que le voyage soit passé si vite !
Un petit coup de coeur pour moi et un auteur à surement mieux connaitre !
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune sur le forum Partage Lecture et d'un partenariat avec les éditions La Table Ronde, je les remercie pour cette jolie découverte !
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