Les visages / Jesse Kellerman, Ed. Sonatine, 471 p.
Ethan Muller est un jeune galeriste talentueux. Il a une vie plutôt tranquille, une relation épistolaire avec une autre galeriste et des relations plus que glaciales avec son père. Un jour le bras droit de son père lui montre les dessins d’un certain Victor Crake et sa vie va en être bouleversée. Alors qu’il expose les œuvres un policier à la retraite le contacte, il a reconnu dans les dessins les visages d’enfants assassinés dans les années 60. Ethan Muller plonge alors dans l’enquête sur ces meurtres jamais élucidés. En parallèle, l’auteur insère des interludes sur l’histoire familiale des Muller, des immigrants devenus de riches industriels. Les deux histoires vont se retrouver liées.
Il faut bien 80 pages avant de bien entrer dans le roman, l’histoire met du temps à se mettre en place et les descriptions sur le métier de galeriste ne sont pas toujours captivantes. Cependant, il s’agit d’un polar très bien ficelé, l’intrigue est vraiment bien construite. C’est plutôt bien écrit. L’histoire est touchante avec un héros à la fois sympathique et antipathique, notamment à cause de son égoïsme manifeste. C’est à la fois un bon roman policier, une saga familiale et une réflexion sur l’art. Un bon moment de lecture.
A noter : Jesse Kellerman est le fils de Jonathan et Faye Kellerman, également auteurs de polars. Les visages a été élu « meilleur thriller de l’année » par le New York Times.
1 commentaires:
10 juillet 2011 à 20:54
Je viens juste de finir de le lire et suis tout à fait d'accord avec ta critique.
Enregistrer un commentaire