D’un côté on a le commissaire Richard Guérin, un lieutenant de police un peu « cinglé » cantonné au service des suicidés du 36, quai des Orfèvres et Lambert, un stagiaire un peu demeuré. Les voilà confrontés à une série de suicides plutôt troublants : un jeune homme qui court s'écraser contre un poids lourd sur l'autoroute, un autre qui s'empale sur le squelette d'un cachalot au Muséum national d'histoire naturelle, et surtout un Américain adepte de l'automutilation qui se vide de son sang sur la scène d'un cabaret parisien. De l’autre côté, on trouve John Nichols, un Américain installé dans un tipi dans le centre de la France qui apprend la mort de son ami Alan Mustgrave. Il serait mort pendant qu’il s’écorchait en direct sur une scène d’une boîte branchée de Paris très cotée pour ses spectacles sado-maso. Nichols monte à Paris pour reconnaitre le corps de son ami. Agressé à son arrivée à Paris, il commence à se poser des questions sur la mort « accidentelle » de son ami. Accident, suicide ou meurtre ?
L’intrigue de ce polar est complexe et vraiment originale, les personnages (entre autres le fakir hémophile homosexuel, l’Américain qui tire à l’arc dans le jardin du Luxembourg, la tenancière de bar lesbienne et alcoolique,…) sont vraiment travaillés. L’histoire tient le lecteur en haleine du début jusqu’aux
dernières pages. C’est extrêmement bien construit et en même temps on ne peut que s’interroger sur les violences de la société. Ce polar se démarque réellement des gros polars habituels !
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