Adrian Weynfeldt, expert en art et dernier descendant d'une richissime famille suisse, mène une existence d'une régularité irréprochable au sein de la grande société zurichoise. Un soir, il se laisse charmer par une jeune femme qui s'invite à passer la nuit chez lui. Au petit matin, la jeune femme menace de se jeter dans le vide. Lorsque l’homme dans la chambre se met à pleure elle décide de ne pas le faire. Puis elle s’en va emportant, au cas où, la carte de visite de cet homme, Adrian Weynfeldt. Sans le savoir encore le destin de Weynfeldt sera désormais lié à cette mystérieuse Lorena. Quelques jours plus tard, un des amis de Weynfeldt le contacte afin de mettre aux enchères un tableau de Félix Valloton.
Comme d’habitude, Martin Suter pose très vite l’atmosphère de son dernier roman avant de brouiller les pistes, le tout avec humour. J’apprécie cet auteur suisse depuis son premier roman « Small World » et je n’ai jamais été déçue. Et même si « Le dernier des Weynfeldt » n'est pas le plus abouti de ses romans, on y retrouve toujours cette écriture ironique qui sied aux histoires particulières qu'il raconte. Sa dernière œuvre est, en outre, l'occasion de découvrir les arcanes du marché de l'art.
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