Joseph Kaplan est issu d’une
famille de médecins et est donc destiné à devenir médecin lui-même. Enfant, il
perd sa mère et passe son enfance seul avec son père à Prague. Jeune adulte, il
part poursuivre ses études à Paris où il fait des rencontres
« festives ».
1936, la guerre civile en Espagne
éclate alors. Joseph hésite à s’y engager mais on lui propose un poste
intéressant à l’Institut Pasteur à Alger. Son père lui conseille d’accepter ce
poste.
1938, à Alger, la seconde guerre
mondiale s’apprête à éclater pendant que Joseph poursuit sa recherche
fondamentale. Il a rencontré des personnes, il a une petite amie, une vie bien
occupée. Mais, il est juif, il est alors envoyé dans un tout petit village au
milieu de nulle part. Il va soigner les indigènes le temps de la guerre.
Lorsque celle-ci se termine, il choisit de rentrer à Prague.
On suit avec beaucoup d’intérêt
la vie de Joseph qui se déroule sur un siècle, sa vie, celle des siens et
l’Histoire qui se déroule pendant ce même temps. C’est très intéressant,
émouvant parfois avec des personnages extrêmement bien campés, notamment les
personnages féminins qui entourent Joseph. C’est très bien écrit, c’est à la
fois une peinture de la société et une fresque historique réussie. En un mot
c’est passionnant !
Coup de cœur !